#StopErdogan !

Le samedi 5 novembre les Kurdes et leurs amis manifestaient dans de nombreuses villes de France pour protester contre la dérive autoritaire du président turc et les nouvelles arrestations de parlementaires. À Rennes plus de 1800 personnes ont protesté dans les rues.

Le Parti communiste de Rennes y a exprimé sa plus vive indignation : "Ces nouvelles arrestations anéantissent l’État de droit qui pouvait encore exister et musellent l’opposition parlementaire.

Erdogan piétine la démocratie et les droits humains avec l’indulgence coupable des États-Unis, de la France et de l’Union Européenne. Paris et Bruxelles doivent immédiatement prendre des sanctions politiques et commerciales contre ce régime liberticide."

Appel à se mobiliser

"Cette politique de terreur risque de déboucher sur une déstabilisation profonde du pays et de la région. La paix dans cette région ne pourra pas se faire sans le peuple kurde et ses dirigeants".

Solidaire des populations kurdes, de tous les députés du parti HDP, de ses militantes et militants, le PCF a appelé "à la libération immédiate de tous les démocrates, intellectuels, enseignants, journalistes, magistrats, fonctionnaires destitués par dizaines de milliers, ainsi que celle du leader kurde Occalan".

Le combat pour la paix et la démocratie en Turquie peut bénéficier à tous les peuples du proche et Moyen-Orient mais aussi à ceux de l’Union européenne.

“Il n’y a plus aucune séparation des pouvoirs. Erdogan contrôle le Parlement, l’exécutif et le pouvoir judicaire”. (Can DÜNDAR ancien rédacteur en chef du journal Cumhuriyet ; exilé en Allemagne.)

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40 000 plaintes de Turcs visés par les épurations sont parvenues à la cour européenne des Droits de l’Homme depuis cet été.

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Turquie : “Un régime de terreur” aux portes de l’Europe selon les mots du Nobel de littérature Orhan Pamuk.