Quels moyens pour répondre aux besoins de transports publics en Ille-et-Vilaine ?

Quels moyens pour répondre aux besoins de transports publics en Ille-et-Vilaine ?

Par Jérome Joannic, responsable du collectif des cheminots communistes d’Ille-et-Vilaine

La situation de la mobilité des bretilliens est un sujet qui occupe bon nombre d’entre nous. Notre département ne cesse de voir sa population s’accroitre. La concentration autour de la métropole rennaise n’a fait qu’amplifier ce phénomène. L’augmentation du foncier rennais, n’a fait qu’augmenter la longueur des trajets et leurs coûts à exploser au regard du prix des carburants. Facteurs aggravants, la quasi liquidation du transport ferroviaire de marchandise qui a engendré une circulation de files de camions quasi continue entrainant une augmentation de la gravité des accidents et des conséquences environnementales et financières extrêmement lourdes pour la collectivité.

Ainsi ce sont bien les classes populaires qui paient la plus lourde tribu a des politiques de transport publique trop souvent sacrifiée à des intérêts qui sacrifient les dividendes de quelques-uns aux bien être de la très grande majorité. C’est d’autant plus scandaleux qu’il y a moyen de faire largement mieux. Les propositions des communistes sont élaborées par des travailleurs de ces secteurs de transport en lien avec les usagers. Elles ne répondent donc qu’à un seul impératif, la réponse rationnelle aux besoins de transport des populations et des marchandises dans un cadre respectant « la planète ». Face à ces grands principes, la PCF met des moyens et élabore des solutions concrètes au plus près des bretilliens.

Pour exemple, il faut exiger que la ZI sud Est soit à nouveau reliée aux systèmes ferroviaires. Aujourd’hui les accès aux entrepôts sont interdits aux transports ferroviaires de marchandises. Alors que ces entrepôts sont en bordure directe des voies de chemin de fer, aucun n’est connecté aux chemins de fer. Résultat, une myriade de camions là ou des trains de marchandises ont toutes leurs pertinences.

Il en va de même avec le port de de marchandises de Saint Malo ou transitent 1,3 M de tonnes de marchandises (bois, engrais…) entièrement transportés par la route alors que les rails existent. Et c’est la situation de la quasi-totalité des ports bretons. Cette situation est un véritable scandale écologique, économique et social.

Autour de Rennes, la réflexion liée à la saturation de la gare de Rennes et de la rocade amène les communistes et leurs élus à exiger que les travaux soient décidés urgemment. Il faut savoir qu’entre le moment ou est arrêté une décision d’infrastructure ferroviaire et sa réalisation concrète, c’est souvent plusieurs années qui s’écoulent, parfois dix ans !!! C’est pour cette raison qu’il faut maintenant réserver le foncier autour de Rennes afin de faire passer le train. Une seconde gare à Via Silva, des interconnexions entre le métro et le train, des bus rabattants les voyageurs vers les gares et haltes ferroviaires plutôt que de circuler en parallèle des voix de chemin de fer, la construction nécessaire d’une ligne ferroviaire entre Rennes et Fougères combat porté par l’association FRET (Fougères – Rennes – En – Train) dans laquelle les communistes occupent toutes leurs places et bien plus encore. Pour ceux qui douteraient de la volonté des communistes à agir, rappelons simplement que la halte ferroviaire la plus fréquenté en Bretagne est celle de Pontchaillou et que sa création doit tout à l’action des communistes et de leurs élus de l’époque.